Mondes de merveilles nordiques

Un voyage qui fait chaud au cœur
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Auteure

Marianne Strebel

Marianne travaille comme intérimaire et formatrice pour des cours de vente dans tout le canton de Zurich. Alle apprécie la variété et prend plaisir au contact avec les clients et les collaborateurs. Ses voyages l'amènent toujours et encore vers le nord ; elle aime le paysage varié de l'Islande et l'étendue ouverte et presque infinie de l'Arctique.

Islande. J'adore cette magnifique petite capitale, Reykjavik. Les maisonnettes me rappellent toujours un peu les Lego ; elles rayonnent de toutes les couleurs quand je me balade le long du Laugavegur, la rue commerçante principale.

En dehors de la ville, la beauté de la nature sauvage de l'Islande attend les visiteurs. Depuis le championnat d'Europe, beaucoup d'autres voyageurs se sont rendus en Islande – on peut le constater, plus particulièrement dans le sud, aux soi-disant « hot spots ».

J'ai vécu mon plus beau moment à Dettifoss dans le nord - ma chute d’eau préférée de l'Islande ! Nous avons entamé notre marche dans une légère bruine depuis le parking, à moins d’une heure de Myvatn. On aurait dit un paysage lunaire, pas la moindre trace d'une chute d'eau. Elle ne devrait être qu'à 1,5 km, la route de gravier est assez bonne, et nous décidons donc de continuer. La chute de Dettifoss est la fin du canyon d'Asbyrgi, une gorge qui s'étend sur plusieurs kilomètres presque jusqu'à la côte. Dans un premier temps, nous n'entendons que la Dettifoss : la quantité d'eau qui plonge, jour pour jour, dans le canyon est incroyable. Lorsque nous voyons enfin la chute de Dettifoss dans toute sa splendeur - plusieurs terrasses offrent différentes vues sur les masses d'eau - le soleil perce les nuages et pas moins de trois arcs-en-ciel se forment au-dessus de la rivière. Je ne veux plus jamais quitter cet endroit ! La nature est d'une beauté indicible.

Vers la fin de notre premier voyage, nous avons visité le Latrabjarg. Il s'agit d'une falaise abritant d’innombrables oiseaux à l'extrême ouest de l'île, et qui ne peut être atteint qu’en empruntant des routes de gravier. Mais ici aussi, notre patience a été récompensée. Des milliers d'oiseaux se reproduisent ici. Nous nous sommes installés sur la falaise, sans bouger. Puis le macareux « perroquet de mer » est arrivé : il avait de jolis pieds rouge vif, comme un canard, qu’il a étiré haut dans les airs, avant d'atterrir, en poussant un cri rauque, directement à nos pieds. Il n'était pas timide du tout - tant que nous ne bougions pas ou ne parlions pas, nous faisions simplement partie du paysage et nous pouvions observer le décollage et l'atterrissage de ces animaux extrêmement mignons.

Groenland. Mon point culminant personnel a été le trajet en zodiac à travers les icebergs de la baie de Disko. J'ai été particulièrement fascinée par ces énormes masses de glace.

En raison de l'eau relativement chaude du Gulf Stream, les icebergs se renversent parfois de l’autre côté, créant des formes et des structures de surface uniques. Parfois, les arêtes étaient tranchantes comme si elles avaient été coupées au couteau, parfois elles avaient à nouveau des contours lisses et arrondis. J'avais l'impression d'être à même la glace, de pouvoir toucher les icebergs – cependant au moins 200 mètres sont maintenus de façon à ce que rien ne puisse se produire si l'iceberg devait se retourner brusquement. Quelle taille ces montagnes devaient-elles bien avoir en réalité ; si je devais regarder presque verticalement vers le haut, même à une telle distance, sans pouvoir en voir le sommet ? Des centaines de mètres - et pourtant, ce ne sont que vingt pour cent de la taille réelle, le reste étant caché sous la surface de la mer.

Texte : Marianne Strebel
Images : Copyright by Marianne Strebel
Date de publication : 05e novembre 2018