Sur un voyage de rêve, covid et un happy end

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Client fidèle

Lutz Steiner

Lutz Steiner est un motocycliste enthousiaste et un client fidèle de la succursale Kuoni située dans la Schmiedgasse de Saint-Gall. En mars 2020, lors de la flambée de la pandémie du coronavirus en Europe, il séjourna plusieurs semaines en Amérique du Sud. Après une odyssée à travers plusieurs pays, il est finalement rentré chez lui sain et sauf.

Expériences d’une action de rapatriement

Le voyage promettait d’être inoubliable. Inclus dans les bagages : de bons amis, sa propre moto et l’attente irrépressible des aventures à venir en Amérique du Sud.

Une pincée de spontanéité insouciante – dans le cadre d’un voyage par ailleurs bien préparé et planifié – devrait également laisser un peu de place au destin du voyage. Au début de l’année, personne n’aurait soupçonné qu’un virus se répandant dans le monde entier puisse bientôt contrecarrer des milliers de projets de voyage.

Le voyage à travers la Bolivie jusqu’à Cuzco au Pérou, un rêve de longue date, devait enfin devenir réalité pour Lutz Steiner en mars 2020. Le groupe, composé de douze passionnés de voyages venus d’Allemagne et de Suisse, se prépara à vivre l’aventure de leur vie.

Tout à coup, les frontières se sont fermées

« Nous étions alors au Chili lorsque l’Europe décida que des mesures draconiennes devaient être prises pour contenir la maladie. Les Chiliens étaient encore assez détendus à cette époque et la situation n’était pas encore chaotique. Cependant, on mesurait la température corporelle aux différents postes-frontières », se souvient Lutz Steiner. La situation changea alors brusquement lorsque les premières frontières furent fermées. Certains vols ont été annulés, dont ceux de Lutz Steiner.

C’est à cette époque que Doris Hafen, directrice de la succursale de la Schmiedgasse à Saint-Gall, a cherché à entrer en contact avec son client fidèle. « Les événements se bousculaient et nous étions constamment confrontés à de nouveaux défis. Le fait que M. Steiner soit un citoyen allemand n’a pas facilité la situation. Il n’était plus autorisé à entrer en Suisse », se souvient-elle. Il fallait donc agir vite. Tôt le matin, Doris Hafen a envoyé Lutz Steiner à l’aéroport d’Iquique. « Ma clique de motards était toujours amusée par le fait que j’étais en contact permanent avec Mme Hafen via WhatsApp. Mais lorsqu’il est devenu évident que leurs vols étaient également annulés, cela a rapidement changé », raconte en souriant le motard enthousiaste. « En revanche, je me suis toujours senti bien encadré et je savais qu’en cas d’urgence, j’aurais immédiatement une personne de contact disponible en Suisse ».

Le début d’une odyssée

Dans un premier temps, le voyage de retour a été effectué sur le tout dernier vol d’Iquique à Santiago du Chili. L’aéroport a même été fermé le jour même. Il était prévu de continuer le voyage avec Air France via Paris vers l’Allemagne. « J’étais déjà installé en classe affaires d’Air France, la coupe de champagne en main, lorsque l’on m’a ordonné de descendre. » Le problème n’était pas, comme supposé initialement, les bagages, mais la fermeture à court terme de la frontière française. Il a donc fallu délivrer me une nouvelle carte d’embarquement. Le vol de continuation a ensuite été effectué avec Latam Airlines, cette fois-ci en classe économique, à destination de Madrid. Mais il y avait une anicroche, comme le mentionne Lutz Steiner : « À Madrid, j’aurais dû attendre deux jours pour mon vol de correspondance vers Francfort. Une fois de plus, grâce à une communication sans faille, j’ai pu compter sur le soutien de la succursale de Kuoni à Saint-Gall et après une courte attente dans la capitale espagnole, j’ai pu continuer mon vol ».

Happy end avec un bémol

« Après le long voyage de retour et la tension correspondante, j’étais vraiment heureux de pouvoir à nouveau de fouler le sol familier. En raison de ce brusque changement de plan, nous avons dû renoncer à un grand nombre des moments forts auxquels nous nous attendions. Bien sûr, nous étions particulièrement impatients d’explorer Machu Picchu », raconte Lutz Steiner, en évoquant ses expériences de voyage. Après son voyage de retour, Lutz Steiner s’est placé sous quarantaine pendant deux semaines. Toutefois, même par la suite, impossible de retrouver une vie quotidienne normale : comme les frontières entre la Suisse et l’Allemagne étaient encore fermées, il ne put aller rejoindre sa femme suisse de l’autre côté de la frontière pendant plus de quatre semaines.

Bien sûr, nous espérons que ce voyage de rêve à travers l’Amérique du Sud se poursuivra un jour et nous remercions Lutz Steiner, d’une part, pour la confiance qu’il nous a accordée et, d’autre part, pour sa volonté de partager ses expériences avec nous.