Qu’est-ce qui t’inspire?
Les gens qui m’entourent. Les voyages. Mes rêves.
La bande originale de ta vie?
Pour le moment, «Las canciones, d’Almodovar» : des chansons passionnées, nostalgiques, énergiques, légères et joyeuses – en espagnol.
Dans quelle mesure es-tu différente lorsque tu voyages?
Je suis plus détendue et plus proche de moi-même. J’oublie mon quotidien en Suisse et je veux vivre toutes les expériences possibles.
Dans quel pays veux-tu absolument retourner?
Au Mexique.
Des choses que tu ne fais qu’à l’étranger?
Je ne fais jamais autant preuve de curiosité et d’ouverture d’esprit que lorsque je voyage.
Qu’est-ce qui te manque lorsque tu es loin de chez toi?
Mes amis et ma famille, et suivant ma destination, de bons plats végétariens.
Qu’est-ce qui te manque dans ton pays natal?
Des personnes ouvertes d’esprit, avides d’aventure et davantage de joie de vivre.
Écoutes-tu plutôt ta raison ou ton intuition?
Cela dépend.
Quelle personne souhaites-tu absolument rencontrer?
Les protagonistes de mon prochain film.
À quoi ne t’attendais-tu pas au Mexique?
À ce que les distances soient si énormes.
Comment décrirais-tu ton plus beau moment au Mexique en trois mots?
Magique, euphorique, coloré.
En quoi ton regard sur le Mexique a-t-il changé au fil de ton voyage?
J’ai découvert une culture extrêmement riche et fascinante, que je m’étais imaginée bien moins variée avant ce voyage.
Comment décrirais-tu le Mexique en 140 caractères?
Un pays fascinant où les légendes se mêlent au quotidien, où le surréalisme s’exprime à travers une explosion de couleurs, où la vie danse avec la mort.
Une découverte que tu as faite au Mexique...
Je me suis découvert une dépendance au piment. À la fin, je mangeais des bonbons au piment comme tous les enfants mexicains: ils rendent accro!
À quoi ressemblait ton petit-déjeuner?
La plupart du temps, je prenais le petit-déjeuner sur le coin d’une échoppe de rue : jus de fruit frais, atole chaud et crémeux (boisson d’origine précolombienne à base de différents arômes comme la cannelle ou les fruits), torta (sorte de mélange salé ou sucré à la vapeur) et du pain. Ou des chilaquiles (tortillas frites avec de la sauce tomate épicée, des œufs et du fromage râpé) : c’est délicieux et ça vous tient au ventre jusqu’au soir.
Que t’es-tu acheté?
Des objets d’artisanat mexicains. J’en aurais bien ramené davantage, mais je n’avais plus de place dans la valise.
Quelle expression as-tu apprise?
«Que chingon!» («Trop cool!» dans le dialecte de Mexico).
Ton film se déroule au Mexique. Pourquoi?
Parce que je rêvais depuis longtemps de découvrir le Mexique et de rendre visite à mes amis qui y vivent.
Pourquoi était-ce intéressant de tourner au Mexique, visuellement et d’un point de vue du contenu?
Quoi de plus esthétique que le Mexique pour y tourner un film ? Il y a tant de vie, de couleurs et de diversité culturelle ! Et d’un point de vue personnel, je m’intéresse énormément à la culture indigène des Amérindiens.
Que souhaites-tu exprimer à travers ton film?
Je voulais, à ma manière, rapprocher le Mexique des gens, offrir un aperçu de cette diversité.
Dans quel pays veux-tu tourner ton prochain film?
Au Bhoutan ou à Zanzibar.
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